La houle et les vagues: un peu de physique

La houle et les vagues: un peu de physique

Lorsque le vent se met à souffler sur une étendue d'eau, les forces de frottements génèrent un clapot. Si le vent est suffisamment fort: le clapot s'amplifie.  A ce stade, ces vagues de courtes longueurs d'onde restent très chaotiques: des déferlements se produisent de façon aléatoire et la hauteur des crêtes reste irrégulière.

 C'est en langage maritime et météo la "mer du vent". Cette mer du vent est d'autant plus forte que le vent est puissant, ou souffle longtemps, ou sur une distance (le fameux fetch) . Ces vagues se transforment en houle lorsque le vent faiblit ou lorsqu'elles se propagent en dehors de l'aire génératrice. La houle peut se propager très loin de la zone de génération (on parle alors de houle résiduelle).

La mer prend un aspect désordonné car sa surface est agitée par des ondes de périodes variées. Par grande profondeur, la vitesse de ces ondes, les vagues, est proportionnelle à leur période.  Les vagues créées par un vent soufflant sur une largeur donnée s'étalent au cours du temps: c'est la diffraction. Peu à peu, les vagues de courtes longueurs d'ondes disparaissent.

Il existe aussi une perte d'énergie (mal comprise), probablement due aux frottements à l'interface entre l'air et l'eau.

Quand les trains de houles abordent des zones moins profondes, les vagues ont tendance à prendre de la hauteur et à se cabrer. Au delà d'un certain point proportionnel à la longueur d'onde, la crête est violemment projetée vers l'avant. La vague se met à transférer son énergie sous forme d'énergie cinétique aux particules d'eau.

Peinture vague à l’acrylique : détails
Peinture vague: détails déferlement

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le format Marine - dimensions des toiles et nombre d'or

Peinture de Victor Hugo: Ma destinée

Peintures marines de Claude Monet